Marcial Kouakam : «Le Dieu de la Bible ne mélange pas avec le péché»

«Esclave du Seigneur Jésus-Christ», ce serviteur de l’Eternel déroule avec force sa lecture de la décision controversée du pape François qui invite désormais l’église catholique à bénir les couples homosexuels dans un contexte de fracture idéologique et culturelle entre l’Occident et le «Sud Global». S’il questionne le sens et le bien-fondé de cette posture du souverain pontife considérée comme «un pas en avant» pour certains Occidentaux mais transgressive des canons bibliques par beaucoup d’Africains, le «Frère» en Christ ne milite pas pour autant en faveur d’une église typiquement africaine et complètement détachée du Vatican. Car soutient-il, la Bible n’est pas un livre qui parle de la foi sur une base raciale ou ethnique. Il faut plutôt se rapprocher davantage des saintes écritures et garder ses valeurs selon la saine doctrine qui est la prédication de la Croix.

«La vie d’un véritable chrétien est régie par son code de vie qui est contenu dans la Bible et de manière particulière dans les épîtres données par les apôtres et prophètes du Seigneur Jésus-Christ pour nous Chrétiens qui sommes sous le régime de la Nouvelle Alliance. Les apôtres de Jésus en l’occurrence l’apôtre Paul affirme clairement en 2 Corinthiens 12 : 7 qu’il a reçu l’excellence de la révélation des choses spirituelles qui concerne la vie en Christ. Paul disais-je, nous révèle la pensée de Dieu en ce qui concerne les rapports entre humains sur le plan sentimental et c’est bien l’union entre un homme et une femme.

1 Corinthiens 7

« [1] J’en viens à présent aux problèmes que vous soulevez dans votre lettre : «C’est une excellente chose, dites-vous, qu’un homme se passe de femme.» [2] Cependant, pour éviter toute immoralité, il est préférable que chaque homme ait sa femme et que chaque femme ait son mari. [3] Que le mari accorde à sa femme ce qu’il lui doit et que la femme agisse de même envers son mari. [4] Car le corps de la femme ne lui appartient plus, il est à son mari. De même, le corps du mari ne lui appartient plus, il est à sa femme.»

Devant cette vérité biblique, l’apôtre nous expose la position même de Dieu sur ceux qui violent ce modèle du Créateur selon qu’il écrit aux Chrétiens de la ville du pape, Rome :

Romains 1

« [22] Ils se prétendent intelligents, mais ils sont devenus fous. [23] Ainsi, au lieu d’adorer le Dieu immortel et glorieux, ils adorent des idoles, images d’hommes mortels, d’oiseaux, de quadrupèdes ou de reptiles.

[24] C’est pourquoi Dieu les a abandonnés aux passions de leur cœur qui les portent à des pratiques dégradantes, de sorte qu’ils ont avili leur propre corps. [25] Oui, ils ont délibérément échangé la vérité concernant Dieu contre le mensonge, ils ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, lui qui est loué éternellement. Amen !

[26] Voilà pourquoi Dieu les a abandonnés à des passions avilissantes : leurs femmes ont renoncé aux relations sexuelles naturelles pour se livrer à des pratiques contre nature. [27] Les hommes, de même, délaissant les rapports naturels avec le sexe féminin, se sont enflammés de désir les uns pour les autres ; ils ont commis entre hommes des actes honteux et ont reçu en leur personne le salaire que méritaient leurs égarements. [28] Ils n’ont pas jugé bon de connaître Dieu, c’est pourquoi Dieu les a abandonnés à leur pensée faussée, si bien qu’ils font ce qu’on ne doit pas.»

Ces passages bibliques n’ont pas besoin d’une interprétation particulière, ils sont clairs et font autorités pour les véritables disciples de Christ.

Bénir vient du mot latin «Bene» qui signifie Dire du bien. Comment Dieu qui condamne l’homosexualité autant dans l’Ancien Testament (cette pratique y est qualifiée d’abomination) que dans le Nouveau Testament, pourrait maintenant venir donner Sa bénédiction sur une pratique qu’Il abhorre ? Les hommes ne peuvent bénir que par l’onction et l’autorité de Dieu. Dieu pourrait-Il accorder Sa bénédiction sur une pratique qu’Il qualifie d’abominable ?

L’apôtre Paul averti les Chrétiens des temps de la fin (et nous y sommes pleinement) que l’apostasie doit être manifestée avant que l’anti-christ, l’ennemi du Christ et Ses valeurs de lumière soit manifesté dans le monde pour en prendre le contrôle. (2 Thessaloniciens 2 : 3-4). L’apostasie est l’abandon de la véritable foi apostolique au profit des philosophies humaines mettant en avant un amour émotionnel (charnel) sous le couvert de l’humanisme en opposition à l’amour divin qui lui est basé sur la vérité et la justice révélée dans les Écritures.

La foi chrétienne est fondamentalement exclusive. Oui cela peut choquer certains de le lire, mais le Dieu de la Bible ne mélange pas avec le péché. Il ne cautionnera jamais une action qui couvre le péché quelles que soient les tournures langagières ou liturgiques employées (bénédiction hors liturgie du mariage) pour faire avaler la pilule. Cependant, tout pécheur REPENTANT sera toujours le bienvenu dans la bergerie du Dieu qui, oui, est amour, mais aussi justice. La justice de Dieu réclame qu’Il juge et condamne les pécheurs non repentant. C’est bien pour cela que l’enfer et le lac de feu éternel existent.

Certains analystes africains soulèvent d’autres problématiques face à cette annonce du Vatican. Ils posent le problème de la réflexion sur une église africaine qui pourrait être détachée du Vatican et ainsi conserver les valeurs africaines.

Nous croyons que là encore c’est une voie de confusion et perdition car, la Bible n’est pas un livre qui parle de la foi sur une base raciale ou ethnique. Le Christ est mort et ressuscité pour le salut de tous les êtres humains sans distinction de leur appartenance raciale, ethnique, culturel etc… Au lieu de réfléchir sur une église Africaine (cela n’a aucun sens bibliquement parlant) il faut plutôt se rapprocher davantage de la Bible et garder ses valeurs selon la saine doctrine qui est la prédication de la Croix.

L’homosexualité n’est nullement une pratique ayant sa source en occident comme plusieurs africains le clament. La source de l’homosexualité remonte à la chute d’Adam et Ève, le commencement du péché dans le cœur des hommes. Le problème n’est donc pas racial encore moins culturel, il est lié à la nature de péché qui est l’apanage de toutes les races, cultures et ethnies sur cette terre. J’en donne pour preuve les travaux de recherches scientifiques du sociologue anthropologue sénégalais Cheikh Ibrahima Niang. Il démontre que dans la langue wolof les homosexuels étaient appelés «góor-jigéen», qui signifie homme-femme.

Le problème est donc inhérent à toutes les races et cultures. C’est le cœur de l’homme non repentant qui est le problème, selon que le Christ Lui-même l’a annoncé dans l’Évangile selon Marc :

Marc 7

[20] Et il ajouta : —Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. [21] Car c’est du dedans, c’est du cœur de l’homme que proviennent les pensées mauvaises qui mènent à l’immoralité, au vol, au meurtre,

[22] à l’adultère, l’envie, la méchanceté, la tromperie, le vice, la jalousie, le blasphème, l’orgueil, et à toutes sortes de comportements insensés. [23] Tout ce mal sort du dedans et rend l’homme impur.»

Devant ces vérités évangéliques de la bouche du Maître Jésus Lui-même, nous croyons donc qu’il est inopportun de penser à une réforme de l’église sur des bases raciales et culturelles, mais il est bon, juste et sage d’encourager les chrétiens à retourner à un contact personnel avec le Christ au travers de la Bible en la lisant et l’étudiant avec un cœur humble rempli d’amour pour Dieu et la vérité.

Cette position officielle du système catholique romain devrait donc plutôt interpeller tous ceux qui y sont et désirent servir véritablement Dieu selon Sa volonté révélée dans la Bible. Eux-mêmes doivent lire ce livre saint et tirer leur conclusion. L’apôtre Pierre et les autres apôtres affirmaient déjà il y a plus de 20 siècles au sanhédrin juif qui les persécutait : «Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.» Actes 5 : 29 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit de Christ annonce à Son Église en ces temps de la fin où l’apostasie va grandissante».

 Frère Marcial Kouakam, Esclave du Seigneur Jésus-Christ

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