Informer, éveiller et veiller

Par Njiki Fandono,
Directeur de la publication

Qu’il me soit d’emblée permis avant toute chose, de formuler mes vifs remerciements et d’exprimer toute ma gratitude à celles et ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à l’aboutissement de ce projet éditorial, huit ans après sa conception et son autorisation administrative et légale. A coup sûr, c’est un bébé de plus dans la grande famille médiatique camerounaise, riche de par la quantité et la qualité des médias qui l’animent, malgré les moyens économiques et financiers globalement très limités, dans un environnement politique à la fois ouvert, fermé, mais aussi violent et brutal. Je peux donc aisément comprendre le verbe d’encouragement de ces braves Camerounais, confrères journalistes ou pas, qui ont spontanément applaudi l’arrivée du nouveau-né, non sans afficher leur impatience à écouter les premiers cris d’un journal qui informe sans déformer, éveille sans édicter, veille sur la société, sans aucune intention de vexer, ni plaire ou déplaire.

L’Urgence se positionne comme une sentinelle contre les injustices ; la violation des libertés fondamentales incompressibles et inaliénables ; les violations des principes censés garantir le vivre-ensemble et la négation de l’Etat de droit. C’est dire que L’Urgence entend contribuer à sa manière et selon les canons éthiques et déontologiques, au développement du Cameroun dans sa diversité, avec les avantages et les inconvénients propres à toute profession, au-delà des peurs qui sèment le doute et la torpeur qui bousculent inlassablement notre humanité. Et là aussi, je peux bien évidemment entendre les paroles sourdes et les hurlements de ceux-là qui, tétanisés par le règne des sicaires, expriment plutôt leurs inquiétudes en se demandant chaque jour, qui sera la prochaine victime sur la liste ?

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