L’U : Comment avez-vous accueilli l’arrivée du Fcc, parti de Jean Michel Nintcheu, mais surtout l’alliance qu’il entend former avec le Mrc de Maurice Kamto, à l’approche de la présidentielle ?
Nous avons récemment accueilli comme tous les autres partis, la nouvelle arrivée dans le landerneau politique camerounais de 40 nouvelles formations politiques, suite à un communiqué radio presse de monsieur le ministre de l’Administration Territoriale. La lecture transversale de cette liste ne cite pas le FCC, parti nouvellement baptisé de l’honorable Jean Michel Nintcheu et qui serait allié au Mrc de monsieur Maurice Kamto. Le candidat du Rdpc lors de la dernière élection présidentielle de 2018 a affronté plusieurs candidats et tous venaient des coalitions avec plusieurs autres partis politiques. Notre candidat, le président Paul Biya, en est largement sorti vainqueur avec 71% des voix exprimées en sa faveur. C’est dire que nous sommes habitués à ces regroupements politiques à la veille des élections.
L’U : En gros vous êtes très sereins au Rdpc…
Effectivement. Je dois souligner que ce qui intéresse le Rdpc aujourd’hui c’est la capitalisation des tournées régionales présidées par le Vice-premier Ministre, Secrétaire général du Comité central du Rdpc, monsieur Jean Nkuete, dans les 10 capitales régionales du pays. Les séminaires régionaux de formation organisés à cette occasion sont d’une importance et d’un niveau élevé qui confirment tout le sérieux, l’ancrage et la remobilisation constante de notre parti à travers le triangle national. Le plus important étant pour le Rdpc d’offrir la majorité absolue à son président national à toutes les élections, pour une meilleure implémentation de son projet de société. L’émergence du Cameroun est plus importante pour nous au Rdpc que les transhumances dans les petits partis politiques. De plus, nous allons retenir du président Paul Biya d’être celui qui aura amené la démocratie dans ce pays. Donc l’arrivée du FCC est un autre signe de l’expression des libertés plurielles dans l’animation de l’espace politique camerounais et la confirmation d’un débat contradictoire sous le Renouveau.
