AU CAMEROUN, le CALVAIRE DES INSTITUTEURS CONTRACTUELS DU SECTEUR PUBLIC

Plus de 7000 disposent des actes d’intégration mais attendent le paiement des effets financiers liés à leur intégration, et environ 1300 recrutés entre 2020 et 2021 ne sont pas pris en solde, au moment où l’Etat annonce la contractualisation de 3000 recrues.

Par Marole Akamba

 

Le 18 août 2023, le ministre de l’Éducation de base, Laurent Serge Etoundi Ngoa et son homologue de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Lé, ont publié un arrêté conjoint contenant la liste de 3 000 enseignants contractuels recrutés dans le cadre du Programme de contractualisation des instituteurs de l’Enseignement maternel et primaire au profit des écoles primaires publiques, quatrième phase au titre de l’année 2022. Les enseignants concernés par ce recrutement, apprend-on dans le document, sont ceux titulaires d’un Certificat d’aptitude pédagogique d’instituteurs de l’enseignement maternel et primaire (Capiem) obtenu entre 2009 et 2017, et ayant pris part au test de sélection du 20 décembre 2022. Ils seront déployés dans les établissements à travers le pays et «les soldes et accessoires de soldes des intéressés seront imputés au budget du ministère de l’Éducation de base», indique l’arrêté. Sauf que, ce recrutement intervient alors même que les précédentes cuvées peinent à être prises en solde. Depuis 2016, les instituteurs n’ont ni rappels, ni avancements. Une situation régulièrement décriée par le Syndicat national des instituteurs contractuels et maîtres des parents (Snicomp). De quoi exacerber la colère des instituteurs qui menacent de rentrer en grève à la prochaine rentrée scolaire, non sans susciter la crainte des parents d’élèves.

137,3 milliards de F CFA de la Banque mondiale

Pour rappel, le Programme d’Appui à la Réforme de l’Éducation au Cameroun (Parec) est un programme qui couvre quatre ministères. Notamment l’Éducation de Base, les Enseignements secondaires, l’Enseignement supérieur, l’Emploi et la Formation professionnelle. C’est un projet de coopération avec la Banque mondiale sur les réformes techniques, rattaché au secteur de l’Éducation et de la Formation. Il a pour objectif d’améliorer la gestion des ressources mises à la disposition du secteur de l’Éducation en vue d’améliorer la qualité, d’assurer l’équité, la bonne gouvernance et l’inclusion. Le Parec a déjà été financé par la Banque mondiale à hauteur de 137,3 milliards de F CFA. Ce qui a permis au gouvernement camerounais de recruter 1000 instituteurs contractuels en 2019, puis deux vagues de 3000 chacune en 2020 et 2021.

10 thoughts on “AU CAMEROUN, le CALVAIRE DES INSTITUTEURS CONTRACTUELS DU SECTEUR PUBLIC

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